Monsieur Ousmane Sonko, produisez vos preuves ! (Par Abdoulaye DIATTA)

Lundi 20 Février 2023

Mais pourquoi donc les avocats de Ousmane Sonko demandent-ils toujours et sans relâche le renvoi du procès opposant leur client à l’ancien ministre de la Jeunesse ? Leur client déclare pourtant, qu’il détient des preuves irréfragables, de l'indélicatesse de M. Mame Mbaye Niang ! Ces preuves n’existeraient elles pas ?

Celui qui veut laver son honneur, le plaignant, il ne demande pourtant pas grand-chose, seulement que son accusateur présente au tribunal le rapport  de l’IGE ou de l’IGF qui établirait ce qu’il dit être la vérité , qu’il ne diffame pas ! Pas plus !

Mais pourquoi alors demander le bouclier des jeunes pour aller présenter libre devant  la justice des preuves qu’on prétend détenir ?

Qui dans cette affaire a peur de la vérité ?

Qui se dérobe ?

Qui se défausse ?

Leur client  Ousmane Sonko se serait-il rendu compte que sa langue a encore fourchée ? Une fois de plus, mais que cette fois-ci, il aurait des difficultés à élaborer une nouvelle théorie du complot ? Aurait-il paniqué face à la détermination de son adversaire, qui a décidé de ne rien céder, qui veut qu’on lui rende justice ?

Tout simplement ! Ousmane Sonko a peur de se présenter devant le juge, face à Mame Mbaye Niang. C’est Une fois de plus, mais que cette fois-ci, il aurait des difficultés à élaborer une nouvelle théorie du complot ?

A la première convocation, le 02 février, on l’a vu loin du prétoire faire le tour de son quartier jonglant avec la vérité refusant de déférer, sous le perfide prétexte de l’absence d’une convocation ! La deuxième fois, le 16 février, c’est une tentative d’obstruction avec un appel puéril et irresponsable aux jeunes !

Il s’y prend à cœur joie, il dit au fond son être …Tant pis pour eux qu’ils soient dispersés , gazés, blessés et/ou arrêtés, comme il n’y aura parmi eux ni fils ni neveu, pas grave !

Et ses avocats , incapables d’apporter les preuves tangibles, le rapport de l’IGE ou de l’IGF, c’est selon, que leur client se devrait de produire, de demander report du jugement.

Tout y passe : transmission tardive du dossier, manque de temps, impréparation, et autres honteuses fadaises ! Minuscules et enfantines stratégies, pour « éviter un juge qui n’inspirerait pas confiance »!

Cette affirmation qui correspond à une attitude grave et irresponsable, vise à saper l’autorité et remettre en cause l’intégrité morale de la justice, institution qui arbitre notre commune volonté de vivre, en dépit de nos divergences et de nos intérêts particuliers.

Inacceptable de la part d’une personne qui dit avoir l’ambition de construire la nation et consolider un état de droit. Sûr que le 16 mars 2023, Ousmane Sonko et ses avocats, invoqueront la proximité du mois béni du Ramadan pour encore, se dérober, quémandant ….une trêve en ce mois de pardon.

Un proverbe bien de chez nous dit: "Qui crache en l'air doit s'attendre a recevoir de la salive sur le visage." Il est vain et honteux de continuer à se débiner. Il est totalement inutile de vouloir déplacer une confrontation judiciaire inévitable.

Envoyer les fils et neveux d’autrui à la mort pour payer des œufs qu’ils n’ont pas cassés, détruire et fissurer le tissu social, attaquer les confréries (sombre dessein toujours présent) n’y feront rien. Absolument rien.

Crier au complot, diffamer les honnêtes citoyens, traîner dans la boue les magistrats, les responsables des forces de sécurité, défier la république n’y feront également rien.

Ousmane Sonko rendra justice, aujourd’hui à Mame Mbaye Niang, demain à Adji Sarr. Parce que ces deux justiciables outragés ont demandé qu’on la leur rende. Les cris d’orfraies n’y feront rien.

Abdoulaye DIATTA, Maire de Keur-Madiabel, Président de la CARES et membre de BBY



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